On estime aujourd’hui que 10% des voyageurs limitent leurs déplacements, voire renoncent, simplement parce qu’ils ont une peur panique de l’avion. Il serait bien dommage d’abandonner une visite au Canada, parce que l’on est victime de cette phobie, d’autant qu’un trajet par la voie maritime pourrait s’avérer très long (comptez 15 jours en cargo).
Il existe pourtant des solutions qui, si elles ne vous guérissaient pas complètement, auront le mérite de rendre votre vol plus agréable et moins pénible.
Le stress et l’anxiété peuvent être dû à différends facteurs.
- Troubles psychologiques: on anticipe le pire en décuplant l’éventualité des risques. Il s’agit souvent d’un mal sous-jacent, où les sujets souffrent en réalité d’agoraphobie (par extension la peur de la foule); l’acrophobie (peur de la hauteur); et enfin la claustrophobie (peur de l’enfermement). Une pincée des trois, et ce sont les sueurs froides qui vous attendent.
- Méconnaissance technique: comment ce tas de ferraille peut-il voler sans tomber comme une pierre, et s’écraser au sol ou en pleine mer? La manifestation du stress se produit lorsque l’avion traverse une zone de turbulences. On est en perte de contrôle puisqu’on ne gère et ne dirige rien.
- La survenance d’évènements dramatiques: l’actualité est jalonnée d’exemple marquant de catastrophes aériennes. On en fait même des séries: Mayday Alerte maximum (série documentaire canadienne, connue en France sous le nom Dangers dans le ciel).
Les solutions.
Avant le décollage.
- La thérapie: on le sait, c’est un gros mot, réservé aux dépressifs et aux malades. « M’enfin, pas moi, je vais très bien! ». Passé la barrière sémantique, il n’empêche que c’est une solution qui a fait ses preuve, notamment dans les réponses proposées pour la gestion de ses propres émotions. On pense à la thérapie cognitive, aux méthodes de relaxation telles que la sophrologie, le yoga ou la massothérapie.
- Un stage: puisqu’on n’y connaît rien en aéronautique, voilà de quoi combler nos lacunes. Certaines compagnies aériennes en proposent, avec un tour dans un simulateur permettant une véritable mise en situation (décollage, turbulences…).
- La prise de médicaments: en France, on cachetonne sévère, on est même les champions du monde. La prescription d’anxiolytiques devrait être l’ultime recours. La solution alternative serait qu’on vous la joue version Barracuda (The A-Team, t’as vu), mais nous ne sommes pas sûrs…
Pendant le vol.
- Parler: le personnel navigant est formé à l’écoute des passagers. Ils ont les réponses, et seront là pour vous rassurer.
- La relaxation: Mettez en pratique les exercices appris pour réguler votre respiration. L’alcool ne fait pas partie de la relaxation, par contre, un bon bouquin oui, votre musique favorite aussi. Pensez à fournir votre bagage en cabine de ces éléments qui peuvent se révéler précieux.
Et si tout ça ne marche pas, gardez votre sens de l’humour.
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Clarisse
25 novembre 2014 at 07:11
Ce sont tous de bons conseils. Moi aussi je conseille les médicaments en dernier recours. Et oui, j’ai vu le A-team! Leur méthode n’est pas à choisir. Pour ceux qui ont peur en avion, essayez de suivre les stages et d’y mettre tout votre coeur. Car la clé, il n’y a que vous qui le possédiez.
Oncle Sam
19 janvier 2015 at 19:32
Les stages sont pas mal, même quand on n’a pas les miquettes en avion. Sinon, de la bonne zic et quelques coupettes une fois là-haut, le tour est joué!
Amman
12 juin 2017 at 11:01
Moi, à part les cachets qui te mettent un peu dans un état second, rien n’y fait. Faire de tels engins, je n’arrive pas à m’y faire. Je sais, tout ça n’est pas très rationnel 😉
Marvin
24 novembre 2017 at 16:52
Bonne vidéo, ça met dans l’ambiance 🙂
Noémie
2 juin 2018 at 09:32
Clairement! Mais pour le reste, les conseils sont bons 😉
Yukan
16 novembre 2018 at 09:08
J’ai souvent renoncé à prendre l’avion, c’est très frustrant comme sensation et en même temps on a beau t’expliquer que tout ça ne se passe que dans ta tête c’est plus fort que nous
Henriette
11 août 2019 at 18:58
Pareil j’en ai presque une peur-panique
Jacqueline
28 mars 2021 at 04:50
Au décollage, j’ai bien conscience que ma peur n’est pas rationnelle, et pourtant j’éprouve toujours les mêmes difficultés à la surmonter, je prends depuis quelques temps des cachets qui me mettent zen et ça va nettement mieux.