Comment apporter son argent au Canada?

change

Il existe de multiples façons d’apporter son argent n’importe où dans le monde et au Canada plus particulièrement. Toutes vont vous coûter une certaine somme d’argent prélevée sous forme de pourcentage ou de frais fixe, voire les deux. Et en plus les cours sont fluctuants. Vous n’y couperez pas, sauf si vous bénéficiez d’un programme de partenariat entre votre banque et d’autres se trouvant sur le sol canadien. Là encore, des commissions peuvent exister, même moindres.

Un petit récapitulatif.

le virement bancaire.

Je n’en ai pas parlé dans mes précédents billets. L’écueil vient essentiellement du fait qu’il faut au préalable ouvrir un compte au Canada, attendre pour pouvoir transférer son argent, ça ne se fait pas du jour au lendemain. Cette situation peut s’avérer délicate si vous avez besoin de liquidités rapidement. En revanche, le virement est très sécurisé, totalement immatériel donc aucune chance de perdre quoique ce soit en route, sauf le coût du transfert. A mon sens, ce dernier sera toujours trop élevé, peu importe son pourcentage ou son fixe.

Le cash.

Les devises étrangères coûtent cher en Europe, où que vous les preniez (beaucoup moins sur internet cependant). Je suis contre cette pratique vécue comme un dépouillement par les banques, mais je reconnais facilement qu’il est nécessaire d’avoir quelques menues monnaies locales déjà dans les poches lorsque l’on pose le pied sur le sol canadien, question d’aléa. Je reste convaincu qu’il est plus intéressant de changer ses euros en dollars dans un bureau de change, à son arrivée, et en ville.

Problème : si vous perdez votre cash, vous perdez votre cash.

Le retrait en DAB.

Vous pourrez retirer la somme dont vous avez besoin, ni plus ni moins, c’est la magie des cartes bancaires internationales. Il est même possible de le faire sans frais si vous faites un retrait chez une banque partenaire de la vôtre. Souci majeur de la carte bancaire : les mauvais réflexes, puisque vous n’êtes pas en France. Vous avez des plafonds plus contraignants : en retrait et en dépense. Là où le bât blesse, aussi et surtout, ce sont les frais fixes plus un pourcentage de commission sur la somme retirée… et ça, ça peut vite faire très mal.

L’astuce: avant votre départ, ouvrir un compte en France dans une banque ayant un programme de partenariat avec un établissement bancaire local pour ne pas payer de commission. Approvisionner le compte. Ceci vaut si vous partez longtemps, sinon, c’est du temps perdu.

MàJ: Vous pouvez aussi opter pour une néo-banque. Certaines appliquent des commissions réduites, et aucun frais bancaires sur les paiements par CB en devise étrangère, comme avec la N26, vous avez déjà dû en entendre parler. Le Graal des voyageurs!

Le chèque de voyage (Traveller’s chèque).

Un peu old school mais utile partout et très sécurisé. En cas de perte ou de vol vous êtes remboursé. En revanche, les Traveller’s ont un prix élevé. Une dernière chose aussi, faites attention, ils sont en voie de disparition.

Finalement.

L’idéal, c’est d’avoir un peu de cash, compter sur sa carte bancaire, et au cas où détenir quelques chèques voyage si vous perdez les deux premiers.

Crédits photo: PublicDomainPictures.

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Un commentaire

  1. Carl

    16 novembre 2018 at 09:03

    Bonne synthèse, bien vu!

    Répondre

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